La self-défense, qui vise à protéger son intégrité physique, passe en premier lieu par un comportement préventif et des réflexes simples à acquérir. Voici 15 conseils donnés aux femmes pour éviter les agressions dans la rue ou les transports.

Dans la rue :

1) Le soir, évitez les rues et les parcs peu fréquentés ou mal éclairés.

2) Variez vos heures de sortie et de retour à votre domicile.

3) Ne marchez pas trop près des entrées d’immeubles pour éviter une attaque-surprise.

4) Évitez de vous priver d’un sens en écoutant de la musique (baladeurs mp3 etc.).

5) Évitez les distributeurs de billets isolés.

6) Faites preuve de vigilance quand vous croisez la route de personnes douteuses. Observez de loin et adaptez votre comportement en conséquence.

7) Si un individu s’adresse à vous dans la rue, qu’il soit en voiture ou à pied, conservez une distance de sécurité (distance souhaitée : 0,80 à 1,20 m) pour lui répondre.

8) Si vous pensez être suivie, adoptez l’une des stratégies suivantes :

– Changez de trottoir, entrez dans une résidence, un commerce ou un service publique (police municipale, nationale, etc.).

– Surtout, ne rentrez pas immédiatement chez vous ! Inutile de donner votre adresse ! Essayez de rassembler le maximum d’éléments sur votre agresseur potentiel pour être capable de l’identifier (vêtements, taille, type etc.).

9) Si le but de l’agression est le vol, donnez ce que l’on vous demande : ne mettez pas en danger votre intégrité physique pour un téléphone portable, de l’argent ou votre sac à main.

10) Si l’agression est verbale (insultes, moqueries), montrez que vous avez vu et entendu, et considérez ces provocations comme un obstacle à contourner. Ne jouez pas le jeu de l’agression verbale afin de ne pas risquer l’agression physique.

11) Si le but est de vous agresser physiquement, préparez-vous à vous défendre.

Avant et pendant l’agression, utilisez tous les moyens : les cris, les frappes corporelles et des moyens intermédiaires (parapluie, sacs, revues, clefs, etc.) pour vous défendre. N’hésitez pas à frapper les parties vulnérables de votre agresseur (oreilles, yeux, gorge, parties génitales) n’ayez aucune retenue, frappez à saturation.

12) Alertez ou faites alerter des secours par des cris ou par téléphone en composant le 17 ou le 18. Privilégiez le 18 car les pompiers arrivent plus rapidement.

Dans les transports :

13) Dans le métro, si possible montez dans le wagon de tête, près du conducteur et protégez votre dos ; soyez toujours vigilante en sortant du métro car le vol à l’arrachée démarre toujours d’un point haut (direction de fuite de l’agresseur : le métro).

14) Dans l’autobus, asseyez-vous à l’avant, près du chauffeur. Conseils : portez toujours votre sac « côté mur ». Évitez d’avoir le portable à la main ou à l’oreille lors de la sortie.

15) Déposez plainte : en vous déplaçant au commissariat ou à la brigade de gendarmerie. Vous avez également la possibilité de remplir une télé-déclaration sur le site :

L'intelligence de la défense personnelle

1. Vous devez d'abord savoir que le mal existe et il peut vous arriver. En réalité, la plupart des gens pensent que les mauvaises choses qu'ils entendent parler sont éloignés et abstraite et ne viendra jamais dans leur vie. La première étape pour se défendre est de savoir que vous pourriez être ciblé comme une victime et ensuite préparer la possibilité.

2. Dans un environnement public comme un magasin de détail, Méfiez-vous des pas à pas sans but .Ne pas allé aveuglément dans l'espace personnel d'une autre personne. Vous ne les connaissez pas et ne pouvez pas supposer qu'il soit avec de bonne attention. Donc plutôt que de ne pas être attentif , regardez leurs mains et leurs yeux. Ce type d'évaluation de la menace n'a pas besoin d'être long ou désagréables, mais il faut une réponse conditionnée que vous pratiquez chaque fois. Un rapide coup de œil à leurs mains peut vous indiquer leurs intentions, et un coup d’œil dans leurs yeux leur montre que vous êtes confiant, que vous savez ce qu'ils ressemblent et peuvent également donner un aperçu de leur intention. La plupart des gens ne sont pas une menace, donc savoir à quoi ressemble une menace et l'identifiant avant de fermer sont une compétence essentielle.

3. L'intelligence de la défense est la capacité de présenter une situation à vous-même en interne tels que les faits sont puissants et que vous avez la capacité de surmonter avec succès.En sel défense, il faut s'habituer à être touchés et rester dans la lutte. Formation de wil, si vous aimez les arts martiaux, combatives, tactiques défensives, quel que soit) doit inclure la gestion du stress et de la douleur .il faut savoir être lucide, afin que vous sachiez si vous pouvez continuer à vous protéger.

4.le mal existe dans ce monde, mes amis. Mais seulement vous pouvez vous protégez et le faire dans l'instant. Aucun policier ou agent de sécurité n'aurait pu aider ici.

Être un bon enseignant! (extrait de l'esprit du combat 2002, R.Paturel)
Un bon enseignant doit réunir un certain nombre de qualités.

1. Il doit aimer et maîtriser la discipline enseignée.
2. Il doit aimer enseigner et partager ce qu'il sait.
3. Enfin il doit aimer les gens.

Aimer, c'est un impératif incontournable et premier dans l'enseignement : sans l'envie de donner de son temps et de partager une passion avec les autres, une passion dévorante pour laquelle on est prêt à sacrifier beaucoup de choses, rien n'est possible.

Il faut également être pédagogue, cela tombe sous le sens. Certains sont des pédagogues nés, qui obtiennent une écoute spontanée de leur auditoire, d'autres non ; il existe un certain nombre de règles pédagogiques qui sont à connaître mais, enfin, le charisme ne saurait s'apprendre. Seule une connaissance solide, un sens du partage, un respect appuyé pour les élèves donnent au professeur l'assurance d'être écouté naturellement. Sans doute le cours doit-il se faire avec autorité, mais ce doit être celle du savoir et du souci de le transmettre. Si le professeur respecte ses élèves, ceux-ci le lui rendront au centuple. Sans ce respect mutuel, il y a peu de chances que la connaissance trouve à être partagée.

D'un point de vue pratique, la première qualité d'un enseignant sera bien sûr d'être présent. Il peut être le meilleur du monde, s'il n'est jamais là, il sera bien en peine d'attendre de ses élèves disponibilité et respect. Bref, il ne doit pas s'autoriser ce qu'il interdit à ses élèves. Il ne prendra jamais cet air suffisant que l'on voit chez certains, imbus de leur propre savoir. En vérité personne ne possède le savoir, chacun en a un bout, plus ou moins grand, et en discutant avec ses élèves, le professeur finit souvent par découvrir qu'ils pourraient tout aussi bien lui en apprendre sur un grand nombre de choses.
Surtout, le professeur de sports de combat et d'arts martiaux veillera à ne jamais se laisser « gouroutiser » par les élèves qui lui donnent volontiers du « maître » ou du « sensei » ; il ne les encouragera jamais dans cette voie. Il évitera la dérive « sectaire » de certains clubs d'arts martiaux qui inquiète autant qu'elle fait rire. Le professeur ne doit pas se croire obligé de donner son avis sur tout et n'importe quoi. Pour être respecté, il lui faut tout simplement être respectable ; la couleur de la ceinture n'a rien à voir dans cette affaire. Quant à moi, je n'ai jamais eu à porter de grade ou de signe distinctif pour que mes élèves me reconnaissent ; ils m’ont toujours appelé Robert ou Patu et je n'ai jamais rien vu là d'irrespectueux.

Le professeur encouragera encore ses élèves à bouger et découvrir d'autres styles ailleurs. Il évitera de se conduire comme un mari jaloux quand l'un d'entre eux éprouve le besoin d'aller voir autre chose. L'enseignant a un rôle d'éducateur à une période où l'adolescent a besoin d'exemples et de modèles. Il lui fera comprendre que les techniques de défense ont des limites et que seul un travail de longue haleine donne des résultats probants.

Mettre l'élève, à ses débuts, en situation de réussite peut l'encourager. Mais il faut toujours s'assurer qu'il garde bien les pieds sur terre, surtout lorsqu'on aborde les techniques de défense sur armes blanches. « Il n'est pas interdit de s'endormir dans la maison de l'espoir, à condition de se remettre dès le matin en route sur le chemin de la réalité ». Tous les grands spécialistes que j'ai pu approcher sont d'accord pour dire que, face à quelqu'un qui porte un couteau et qui sait s'en servir, il n'y a pas grand-chose à faire... sinon fuir.

Laisser croire à un jeune qu'il détient une technique à toute épreuve est non seulement malhonnête mais criminel. Fort de la confiance qu'il aura en son professeur, il n'hésitera peut-être pas à s'interposer demain dans une bagarre qui ne le concerne pas au risque d'y laisser la vie. Alors que celui qui aura enseigné ces techniques en connaît les limites et se sera bien gardé de les mettre à « l'épreuve des faits ». Il y a quand même (fort heureusement) de plus en plus d'enseignants qui parlent vrai. L'enseignant est un éducateur qui doit être doublé d'un « chercheur » (surtout en combat). Il ne doit pas se contenter d'enseigner ce qu'il a appris, mais il doit toujours se poser ces quelques questions essentielles :

• Que pourrais-je faire pour améliorer le geste de l'élève ?

• Que pourrais-je faire pour favoriser la progression de ma discipline ?

• Que pourrais-je faire pour que mon enseignement soit plus crédible et plus attractif ?

• Que pourrais-je faire pour être plus efficace ?

• Que pourrais-je faire pour que mes élèves gardent de moi le souvenir de quelqu'un en quête permanente de vérité ?
Quelqu'un d'honnête et de sincère qui aura toujours essayé de les guider sur la bonne voie en les éclairant au mieux de son petit savoir ?

J'enseigne les sports de combat dans le civil. J'enseigne également le combat sous toutes ses formes dans la police (avec ou sans arme). Je suis membre d'un groupe d'intervention au sein duquel j'ai la double étiquette d'intervenant et de formateur. Ce que j'enseigne sur le tapis, mes collègues me voient l'appliquer sur le terrain. L'enseignement n'en est que plus crédible. Je ne peux pas me permettre de leur montrer n'importe quoi, c'est-à-dire des techniques séduisantes mais totalement inadaptées à la réalité du terrain. Les techniques de défense doivent être simples, efficaces, utilisables par tout le monde dans toutes les situations.

Je ne dirai pas (comme certains) que j'ai été confronté cent cinquante fois à l'arme blanche (ou alors à l'entraînement) et que j'ai résolu le problème à mains nues. En vingt-cinq ans de police, je n'ai à mon crédit que trois ou quatre interventions marquantes face à une arme blanche. Si je m'en suis sorti, c'est parce que j'ai réagi au bon moment, que la chance était avec moi et que j'étais appuyé par mes collègues.

Ma recherche est permanente ; j'essaie toujours d'améliorer une technique, une méthode de travail. Un geste est toujours perfectible, tous les sportifs le savent (du moins, je l'espère). J'ai toujours essayé de découvrir de nouvelles techniques de combat. J'ai fait venir dans mes stages des formateurs de tous les horizons pour que mes élèves aient, comme moi, un esprit d'ouverture et ne se regardent pas le nombril en croyant tout connaître (le problème n'est pas tant de ne pas tout connaître que de ne pas avoir conscience de ses propres limites). Qu'ils dépassent cette guerre permanente entre des disciplines qui veulent être chacune la meilleure (la meilleure… pour faire quoi ?). La vérité, c'est que toutes les disciplines sont riches et qu'il y a toujours quelque chose de bon à en retirer. La sempiternelle question qui agite le monde des sports de combat et des arts martiaux (« Quelle est la discipline la plus efficace ? ») n'a guère de sens. Ce n'est pas la discipline qui est importante, ou déterminante, c'est le pratiquant. Il y a des compétitions, du genre UFC, où l'on pense voir triompher certaines personnes issues de disciplines « agressives »... et l'on constate que les lutteurs et autres judokas sortent leur épingle du jeu. Mais il ne s'agit là que d'un combat sportif ; il y a des règles et l'on est opposé à un seul adversaire. Contre deux ou trois agresseurs, dans la rue, on ne peut pas réagir de la même façon ; il sera compliqué de les immobiliser tous au sol ! Rien ici ne les empêchera de griffer, mordre, etc., bien au contraire.

Le spécialiste qui ne pratique qu'une discipline ne détiendra qu'une infime partie de « la science du combat ». Il lui faudra être curieux de tout et ne pas écouter ceux qui lui font croire qu'il est invincible. Lorsqu'on est amené à comparer sa méthode avec une autre, on veut souvent prouver que ce qu'on fait est mieux. Il n'est pas facile d'admettre que l'on puisse se tromper. « Souvent, ce n'est pas la conviction qui pousse un homme à aller jusqu'au bout de sa décision, mais l'entêtement dans le parti pris, c'est ainsi que l'erreur la plus grossière se pare d'un somptueux manteau que les hommes appellent fierté ». Faire entrevoir à un élève toutes les portes qu'il lui reste à ouvrir est un devoir salutaire... mais il est souhaitable de les avoir ouvertes (ou entrouvertes) soi-même avant lui. En analysant chaque discipline, l'élève fera une sorte de synthèse pour lui-même qui lui permettra d'adopter une forme de corps correspondant à sa morphologie et sa personnalité. Sans pour autant être nuisible à sa spécialité.

J'estime pour ma part qu'il y a autant de formes de corps que d'individus. On choisit souvent une discipline conforme à sa manière d'être. On ne rencontre pas les mêmes personnes dans les salles d'aïkido (un art martial réputé pour être doux) et dans les salles de boxe thaïe (un sport de combat connu pour sa violence). Et pourtant, ces deux formes de corps ne sont pas incompatibles et les pratiquants de l'une gagneraient à étudier l'autre (je le sais par expérience). Certains l'ont fait pour leur plus grand profit, je suis persuadé qu'ils pensent comme moi aujourd'hui. Ces deux disciplines ne sont pas aussi différentes qu'elles pourraient le laisser paraître de prime abord. Elles sont même complémentaires, la boxe thaïe peut être pratiquée souplement (à l'entraînement) et l'aïkido peut être violent si les techniques ne sont pas contrôlées.
L'enseignant pourra se résigner à n'exploiter qu'une discipline, mais il lui faudra alors se taire sur les autres et laisser à son poulain toute liberté d'aller voir ailleurs s'il en ressent le besoin. Il essaiera de briller au moins dans l'enseignement de sa discipline et donner le meilleur de lui-même. Il devra séduire, convaincre, animer, sans trop en faire. « Le savoir-faire et le faire-savoir » ; mais également « le montrer sans trop se montrer ».

L'enseignant enfin aura à cœur de « faire briller » ses élèves ; la lumière qu'il leur donnera ne pourra que l'éclairer en retour. L'homme qui a le plus d'amis est celui qui sait mettre les autres en valeur. Ne pas se croire supérieur à ses élèves est un principe qui permet de garder la tête froide. Jamais un homme ne s'est grandi en rabaissant les autres. Ne jamais se croire « arrivé » est également un bon principe. Ne pas faire croire aux autres qu'on est tout simplement génial et que l'on a créé toutes ces techniques, ne pas renier tous ceux à qui l'on doit tout, ce sont là des impératifs essentiels. « Celui qui croit être son propre maître est l'élève d'un imbécile. »

J'ai toujours éprouvé un grand plaisir à enseigner, ça a été pour moi le meilleur remède contre la timidité. C'est le meilleur moyen pour se remettre en question, s'interroger sur le sens et l'efficacité de telle ou telle technique. Il ne s'agit pas d'enseigner des choses qu'on ne sait pas, bien entendu ; mais, pour un enseignant débutant, il pourra être intéressant de « restituer » une technique à peine apprise, d'abord parce qu'il s'appliquera lors de la démonstration, qu'il en comprendra pour lui-même certaines subtilités, et que de la sorte il la possédera plus profondément, si l'on peut dire. Pour mieux l'enseigner ensuite. Bref, on l'aura compris, « enseigner, c'est apprendre ».

LE COMBAT DE BOXE FRANCAISE

Dans les jours qui précèdent un combat (important ou non), le boxeur, en plus d'entretenir sa condition physique, cherche à renforcer son endurance mentale selon les enjeux, les risques du combat et la personnalité de son futur adversaire. Suit alors une période où l'optimisme le plus délirant peut faire place au doute, voire à l'angoisse, selon l'émotivité de chacun. En cette période, on cherche bien souvent (à tort ou à raison) à en savoir plus sur son futur adversaire. Le jour du combat, on se fabrique une « potion magique » en mélangeant minutieusement miel, jus d'orange, thé, etc. Certains ont un « gri-gri » le boxeur est superstitieux, c'est bien connu. Puis vient le « cérémonial » de la préparation du sac. On prend telle paire de chaussures plutôt que telle autre. On ne sait pas trop pour quelle raison, peut-être parce qu'on a gagné avec, la dernière fois, et puis on a toujours des préférences pour les grandes occasions…

Les conseils qui vont suivre sont sans prétention. Il n'y a pas de recette pour vaincre « la peur du combat ». Le champion, précisément, sera celui qui, en plus de ses qualités physiques, techniques et tactiques, saura dominer le jour de la compétition ce « trop-plein d'émotivité ». « Le stress compétitif », évidemment, ne saurait disparaître totalement, le combattant idéalement le transformera en force positive, capable de mobiliser chez lui les ressources nécessaires pour accéder à la victoire. L'émotivité à trop forte dose conduit à l'échec ; « canalisée », elle permet d'atteindre les sommets de la performance.

En cette période difficile, le tireur aura plus que jamais besoin du soutien moral de son entraîneur. Par sa présence, il pourra le rassurer et faire écran au besoin, c'est-à-dire tenir à distance un entourage quelquefois préjudiciable si près de l'échéance. Il veillera à ne pas laisser son « poulain » seul non plus trop longtemps, car les moments de solitude sont propices à la réflexion et donc aux doutes. Le rôle de
l'entraîneur qui connaît bien son champion sera soit de le « gonfler à bloc » s'il manque d'assurance, soit de lui remettre les pieds sur terre s'il est trop confiant. Il conviendra alors de « réactiver » son seuil de vigilance afin d'obtenir chez lui un degré d'émotivité adéquat.

Si vous connaissez déjà votre adversaire, essayez d'analyser grossièrement ses derniers combats : d'après ce que vous en savez, quelles sont ses facultés d'adaptation, sa résistance aux coups, sa condition physique générale, ses points forts (poings ou pieds) ? Comment se comporte-t-il sur le ring ? Est-il bagarreur, attentiste, puncheur, frappeur... ? Il n'est pas question bien sûr de tenir compte à la lettre des réponses que vous aurez pu trouver à ces questions, car lui aussi va sûrement s'adapter à votre façon de boxer s'il vous connaît. Sa boxe peut aussi avoir naturellement évolué. Mais enfin il est rassurant quand on monte sur le ring de se dire que l'on n'a rien négligé, que rien n'a été laissé au hasard... et puis il est rare qu'un boxeur change totalement son mode opératoire d'un combat à l'autre.

Certains boxeurs préfèrent ne rien savoir de leur futur adversaire et ne veulent même pas en entendre parler. C'est déjà là le signe d'une certaine anxiété et de la peur que celle-ci ne s'accroisse encore par trop d'informations inquiétantes. Ces « anxieux du combat » craignent d'être totalement déconcentrés. C'est en privilégiant l'ignorance et le repli qu'ils ont l'impression d'avoir mis toutes les chances de leur côté. Pourquoi pas ? Chacun sa boxe.

Quant à vous, ne vous en tenez pas à des stratégies rigides et grossières. Ne tirez pas de conclusions hâtives de ce que vous savez ou croyez savoir de votre adversaire, vous risqueriez d'être surpris. N'écoutez pas ceux qui se croient obligés de vous fournir toutes sortes d'indications sur votre futur vis-à-vis. Vous réaliseriez d'ailleurs très vite que les avis sur la question sont pour le moins contradictoires... N'accordez aucun crédit à ces « ragots de vestiaires ». Certains se croient autorisés à vous donner des conseils et même des informations de dernière, minute. Ces
racontars proviennent souvent de personnes qui ne souhaitent pas forcément votre victoire. Un champion draine toujours dans son sillage un flot d'individus qui s'improvisent entraîneurs. N'écoutez que votre « homme de coin » ou celui qui le remplace - s'il a votre confiance.

Vous sous-estimez votre adversaire ? Danger ! Attention aux surprises. Vous ne seriez pas le premier à vous faire cueillir « à froid » par un adversaire qui n'a rien à perdre et qui se jette à corps perdu dans la bataille. Il ne faut pas « monter » trop décontracté, vos réflexes en seraient diminués, n'oubliez pas que l'émotivité à petite dose est un facteur de réussite et un allié précieux. Le combat n'est jamais gagné d'avance.

Vous surestimez votre adversaire ? Danger ! Vous partez perdant ; d'ailleurs, tout le monde en est persuadé, c'est normal, vous n'êtes pas le favori. Certains titreurs seront « gonflés » par ce climat qui a ses avantages (on a peu de risques de décevoir) et feront le combat de leur carrière. D'autres monteront sur le ring avec l'air résigné du veau qui va à l'abattoir. Ils ne sont pas prêts au combat, ils ne sont que l'ombre d'eux-mêmes. Le combattant qui se trouve dans cette position est parfois tellement terrorisé dès les premiers échanges qu'il ne rend pas les coups, ou très mollement, il attend le coup de grâce. Il ne connaît plus ses techniques ; il est incapable de restituer le schéma tactique étudié à l'entraînement. Il n'aurait jamais dû monter sur le ring, car l'issue d'un tel combat peut être grave pour lui, il risque une mise hors combat avec toutes les conséquences physiques que cela implique... sans parler d'une perte totale de confiance en lui, dommageable pour la suite de sa carrière.

 

N'oubliez jamais que votre adversaire a deux bras et deux jambes comme vous, qu'il fait les mêmes erreurs que vous, qu'il a au moins autant d'appréhension que vous... et puis vous êtes là pour vous faire plaisir ! Pour l'amour du combat ! de la boxe et de la chaleur du ring ! Les jours précédant le combat, évitez d'en parler, demandez à votre entourage d'en faire de même. Le soir, en vous couchant, évitez de penser au combat ; trop d'excitation pourrait vous faire perdre le sommeil.

BOXE DE RUE

DE PATUREL ROBERT

 

LA RUE (par patu)

1-Sois toujours prêt !

2-Adaptes ton comportement et ton habillement au lieu.

3-Il n’est jamais trop tard pour négocier

4-Il n’est jamais trop tard pour fuir.

5-Analyses correctement la situation et les forces en présence.

6-Observes l'environnement et utilise le a ton profit

7-Ne frappes qu'a coup sur et des zones que l'on ne peut pas muscler.et des zones que l'on ne peut pas muscler.

8-Reveilles la bête qui est en toi

9-La simplicité des techniques facilite l'efficacité

10-« Explose », juste le temps nécessaire.

 11-Frappes le premier si besoin

12-Ne frappes pas pour détruire mais pour survivre

13-Il sera toujours temps d'expliquer après

14-Ne reste pas sur les lieux si tu n'as plus rien a y faire

15-Assure toi que tu n'es pas blesse

16-Retrouves ton calme par la respiration

17-Refais le film en essayant de noter un maximum d'infos.

18-Vas déposer plainte

19-Debriefes toi et repenses a tes réactions

20-Au besoin.Va consulter et parles en


Il vaut mieux être jugé par douze que porté par six et une bonne condamnations est préférable à des mauvaises condoléances.

En Ne Waza

Le ne waza comprend une variété infinie d'actions dont la classifications échappe à la raison.Dans l'espoir  d'acquérir rapidement de l'efficacité dans les exercices au sol, la didactique européenne a étudié différentes méthodes.

En premier lieu le texte de Oda Tsunetane ( Judo wa ko shite susume, qui fut publié au Japon dans les années 20) dans lequel il y a plus de 300 techniques.

 

Sankaku- Waza = Oda Sankaku

 

 Aide l'association d'aide aux victimes de l'accident nucléaire de la ville de  Fukushima.(Japon)

 

 

Les points Vitaux:

Je suis d'accord pour l'existence des points vitaux.

Mais il est très difficile dans atteindre.Quels raisons!

- L'habillement de l’individue (Blouson, pull)

- Les différentes méthodes de défense

(Esquive, blocage, rotation, renforcement)

 

En self défense pour femme

 

 Les stages et les ateliers d’autodéfense sont un excellent moyen pour les femmes de :

  • parvenir à surmonter le sentiment de peur et d’impuissance lors d’une agression ; faire face à divers types d’agressions : verbales, physiques, sexuelles, psychologiques renforcer l’affirmation de soi au quotidien
  • parler des expériences de violences et d’agressions vécues renforcer la confiance en soi découvrir ou retrouver sa force
  • se prémunir contre des actes de violence perpétrés par des proches ou des inconnus renforcer son autonomie personnelle
  • faire baisser la violence autour de soi

Contenu :

 

Les techniques

  • – verbales : pour renforcer sa capacité à dire non et à poser ses limites au quotidien
  • – physiques : des mouvements simples et directement efficaces, adaptés à la morphologie de chacune, sans condition d’âge ni entraînement physique particulier
  • Un travail actif, pratique et immédiatement efficace
    – pour prendre conscience de sa propre force
    – pour renforcer la confiance en soi
  • Des moments de réflexion
    – pour partager des réflexions sur l’éducation que nous recevons en tant que femmes, sur les idées et les représentations que nous véhiculons, notamment autour de la violence
    – vivre un moment privilégié entre femmes, avancer ensemble dans la découverte de son pouvoir, dans le respect du rythme de chacune.
  • Des mises en situation
  • Des informations : quels droits ? Quelles démarches ?